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Donne et lègue à ladite damoiselle Chapuis età ln damoiselle Po­quelin, aa -sœur, fille majeure, le fond et propriété d'une rente de deuz oent cinquante livres, au principal de dix mille livres, consti­tuée audit sieur testateur aur les aides gabelles, par oonteat du dix­neuf juillet mil s-çptceniqiainze-, poodr^par^lleeett jouir lorsque le douaire de la damoiselle Guignard, veuve en premières noces dn «eur Guérin et en secondes du Steur Belin, > sem éteint; entendant ledit sieur testateur qu'au cas que ladite damoiselle Chapuis vienne à décéder avant lui,. ses enfants aient dans le legs ée ladite rente la môme part qu'auroit eue leur mène, jcomme aussi qu'ils profitent en entier du legs oi-desaus lait à ladite damoiselle Chapuis seule, à l'effet de quoi il leur ea fait du, tout don et legs; et en. cas «pae ladite damoiselle Poquelin, sœur de ladite damoiselle Gtwpuie, vienne à décéder avant ledit sieur testateur, il.entend que sa part accroisse à ladite demoiselle Chapuis, sa saur, ou h son défautà ses» enfants,. leur en faisant pareillement don et legs.
Donne et lègue au sieur deSajnjHG.elais.le portrait de feu M* Mo­lière qu'il lui a déjà délivré '.
Donne et lègue audit «ieur Breton la jouissance, sa vie durant, de deux parties de rentes de soixante-douze livres chacune, apparte­nant audit testateur, sur le Clergé.
Et quant au surplus de tous ses biens meubles et immeubles ledit sieur testateur les donne et lègue à la dame veuve des Lèzes, sa nièce,àla damoiselle Davenne, sa cousine issue de germaine, épouse du sieur Astier, à la fille qu'elle a de son mariage avec ledit sieur Astier, et aux enfants qui pourront naître d'elle en légitime mariage, et aux quatre enfants de défunte damoiselle Davenne, épouse du sieur Corel, sœur de ladite damoiselle Astier, qu'il.nomme et in­stitue ses.légataires universels9,, etc.
1.  Le portrait de Molière, peint par Mignard, se trouvait-sn 1730 chez la comtesse de Feuquières. (La Vie de Pierre Mignard, par l'abbé de Monville ; Paris, 1730, in-12, page 141.)
2.  Suivent diverses dispositions qu'il est inutile de reproduire. Mme des Lèzes mourut à Argenteuil chez son oncle, le 4 mars 1737; voici son acte de décès, extrait des registres de la parorsse Saint-Denis d'Argenteuil :
«Le mardi cinquième mars mil sept cent trente-sept, dame Marie-Louise de Rachel de Montalant, veuve de messire Jean Picon, écuyer, seigneur des Lèzes, conseiller du Roi, président trésorier général de France au bureau de nuances de la généralité de Limoges, décédée le jour pdent;-. âgée d'environ soixante ans, -a.été inhumée dans cette église paroissiale-, à,la descente de la chapelle de saintClaucLe, dans la nef du saint Bom Jésus,. en. présence 4e. messire Louis de Seronville, avocat en Parlement «t bailli de ce lieu, de Philippe-Ambroise -Le Tavernier, bourgeois do Paris, y demeurant rue de Bourbon, paroisse Saint-Sulpiee, de Maximilien Du Bas,, chevalier de l'ordre de SaintLouis, capitaine aux gardes suisses, de Claude-Denit Stainniraux, esuyer, ; sieur de Boneierie, aussi cnewttter 4»